Roc&Tapas
Escalade et Voyages
Actualités
Hiver, printemps 2024
Cet hiver, ce Printemps, je suis resté loin des montagnes, leur habit hivernal ne m'inspirait guère. Mes flocons ont été fleurs d'amandiers
Grèce, Météores avril 2024
Quelques images de ce beau voyage en compagnie de Maïté et Stephane dans ce jardin extraordinnaire que sont les Météores
Ben Amera en Mauritanie, janvier 2024
Je découvrais il y a peu de temps, qu’une équipe de grimpeurs avait grimpé en Mauritanie. Au nord de ce pays de déserts de grands domes de granite dessinaient le paysage. Impassibles, ils vivaient de leur lente érosion et des légendes que les nomades leur portaient. Aujourd’hui, une trentaine de voies remontent les domes de Ben Amera, l’un des plus grands du monde, d’Aicha et d’Haddada. Les grimpeurs qui ont investi les lieux depuis 2019 ont bien fait les choses en oeuvrant avec les autorités locales, la coopérative « Mauritanidesvoyages », et les habitants du village de Ben Amera ; un camp est aujourd’hui installé au pied du dome de Ben Amera pendant quatre mois de l’année. L’accueil y est des plus chaleureux. A quelques kilomètres de là, le village vit au rythme de l’extraordinaire voie ferrée qui relie les mines de fer de Zouerat au port de Nouadhibou sur près de 700km. Elle amène la vie, l’eau, la nourriture.
Cet hiver, en compagnie de Bernard Flacellière et Gilles Perraut, j’ai eu l’occasion de découvrir ce petit bout de Mauritanie avec pour pretexte de grimper sur ces domes. J’ai gouté ces rencontres à la paroles parfois secondaire, ces mets au mille épices, ce pain né dans le sable et le feu, ce désert intime…immense.
prochain départ décembre 2024/ janvier 2025
Cet Automne à Rum (suite)
Avec Nathalie et Stéphane nous avons découvert de nouveaux cheminements. L'expérience et l'observation font oeuvre... Les murailles se laissent apprivoiser... avec partimonie
Diaporama : cliquer sur la photo
Cet Automne à Rum
La veille de mon départ, la couverture
de Charlie-Hebdo avait échappé à ce
dessin de Vuillemin... Que dire !?
Ce point de vue, certes respectable, engage à rester loin de tout ce qui dérange... surtout ne pas aller voir là bas ce que peut penser l'autre.
Là bas, terriblement attristés par les horreurs perpetrées chez leurs voisins
ils accusent la vanité des puissants
le cynisme des marchands. "La vie est courte" revient comme une litanie sur des lèvres fraternelles. Cette chaleur humaine, je vais la partager là bas depuis bientôt 30 ans, au coeur de ces montagnes dont la magie n'a de cesse de m'emmerveiller. Cet automne, Jean Louis et son fils Nils, puis Lalo et Jesus m'ont accompagné.
Diaporama : cliquer sur la photo
Retour à Tafraoute décembre 2022
J'ai retrouvé Tafraoute avec grand plaisir et en très bonne compagnie. J'aime ces montagnes de l'Anti-Atlas, cette pierre de quartzite dorée oùcheminer à tout son sens.
J'aime cette petite ville de Tafraoute, pleine de vie, accueillante... Et si c'était une bonne idée pour passer l'hiver?
Diaporama : cliquer sur la photo
Voyage en Arabie novembre 2022
Depuis des années, quand nous foulons les dômes de grès sommitaux des murailles de Rum, nous regardons vers le Sud. Le désert et ses iles de pierre filent vers l’Arabie et s’estompent en brumes chaudes. En janvier dernier, Atayek nous avait invité à passer la frontière. Naif son neveu nous avait parfois accompagné. L’incursion fut brève mais la découverte de Disah et de la région d’Alaqan fut un choc émotionnel et l’envie d’y revenir c’est immédiatement gravée sur la table de nos projets.
En octobre et novembre à Rum, Atayek et Amina accueille chez eux des grimpeurs venu du monde entier. Pour Atayek, les journées sont longues. Sa volonté sans faille d’assouvir les désirs de chacun l’emmène aux quatre coins du désert ; du matin au soir il est en veille constante sur ses hôtes aux risques parfois de devoir tenter satisfaire les caprices de voyageurs inadaptés.
Atayek aurait bien aimé nous accompagner en Arabie, mais son « business » le prend à plein temps. Les liens tissés avec Naif en janvier dernier sont timides mais le plaisir que nous avons eu à être ensembles sincère , et là il est tout à fait d’accord pour nous accompagner et très vite notre connivence et nos rires vont exploser la barrière de la langue.
A Disah, une grande face de cuivre sombre nous offre une explosion de beauté ; fissures rectilignes, dalles façonnées de myriades de trous, balcons de larmes géantes, le grès est, ici, en tenue de gala! jusqu’aux dernières lumières du jour notre enthousiasme est à son comble. La descente, nocturne, en rappel, se passe en silence, concentrée. Le retour au sol se fait sous les projecteurs d’une police-militaire chargée soit-disant de la protection de l’environnement ; et dans ce programme l’escalade est aujourd’hui interdite, tout comme la randonnée ou le bivouac… Seul le 4x4 reste autorisé!
Demain, nous quitterons Disah, un sourire en coin, dans ce jardin interdit nous avons eu juste le temps qu’il faut pour dessiner un rêve!
Si cet épisode s’achève sur quelques déconvenue quant à nos projets, Naif n’est pas inquiet. Il ne grimpe pas mais il sait où nous mener. Quand, sur notre route, nous croisons une paroi, il a compris où se portent nos regards. Nous rodons quelques jours autour des massifs de Bajda, d’Algtaar, les paysages sont sublimes, l’escalade que nous y rencontrons, une extase. Pendant que nous grimpons, Naif va chercher le bivouac. Il est alcôve de sable protégé des vents.
En janvier dernier nous avions passé quelques jours dans la région d’Alaqan. Naif y avait monté une grande tente. Il aimait y passer du temps accompagné de son narguilé. C’est son désert et quand il nous mène au canyon al Maquan, nous sommes subjugués par la beauté de l’endroit et des cheminements qui se dessinent dans les faces.
Quand on est étranger on tente d’approcher l’âme d’un lieu; nous l’avons croisé dans les silences du désert, dans la beauté de l’escalade ,la douceur du sable, la phobie momentané des scorpions. L’étranger doit conter sur la bonté de la rencontre. Celle de Naif embrasse sa bienveillance, son écoute, sa gentillesse et le plaisir que nous avons eu d’être ensemble.
Ce fut un grand, un beau voyage... l'un de ceux où le retour laisse un temps... hagard
Le très beau petit film de Rémi ici
Wadi Rum Novembre 2022
Après deux semaines à partager ma passion pour Rum en compagnie de visiteurs emmerveillés, nous avons vécu avec Kaori et Rémi une journée intense dans un mur oublié tout près du village. Avec Stéphane, c'est derrière le Kazalhi qu'une gourmandise nous attendait. Nous l'avons épicé quelques jours plus tard sur la Black Tower.
Rémi vient d'arriver. Avant de passer en Arabie, il est temps d'aller là-bas dans le vallon d'Abu Aina. Nous avons decouvert ce beau mur en janvier dernier. Il va nous combler! l'escalade est belle, le rocher franc, sculpté à souhait. En montant nous pensons les emplacements des relais en fonction de la descente en rappel, toujours compliqué ici, sur ce rocher où des monstres de pierre ont le museau levé vers le ciel. le sommet est un dôme doux, il invite à prendre le temps. Tout près de là, dans une petite grotte, nous decouvrons une boite de sardine. Elle n'est pas venu toute seule, une "voie normale" existe pour monter ici. Nous allons la trouver! pendant trois heures nous allons aller, venir, revenir , repartir, chercher cette descent. Des crottes de chèvres sont d'une aide précieuses. Petit à petit, le désert se rapproche. Nous rentrons dans un canyon ; Il plonge, se retrecit et enfin gagne le desert. On ne s'y attendait pas... une journée extraordinaire, "made in Rum Forever" .
L'exploration, infinie, continue.
Topo sur le Cirque de Lescun
Avec Francois Carrafancq nous sommes entrain de réaliser un topo d’escalade (voies rocheuses) sur le Cirque de Lescun (entre le vallon de Lazerque et les Orgues du Boué). Si vous avez matières (texte, topo inédits, photos) qui pourraient enrichir notre travail, elles seront les bienvenues. Merci
Christian Ravier
Contact : cravier@club-internet.fr
Guia de escalada del Circo de Lescun
Con Francois Carrafancq estamos en el proceso de hacer un topo de escalada (vías rocosas) en el Cirque de Lescun (entre el valle de Lazerque y los Organos du Boué). Si tienes materiales (texto, topo inédito, fotos) que puedan enriquecer nuestro trabajo, serán bienvenidos. Gracias
Christian Ravier
Contacto: cravier@club-internet.fr
Ordesa Gavarnie
Ces jours ci avec Anne Cécile Cardona, nous avons gouté les Pyrénées. Du sommet du Tozal del Mallo, après avoir gravi la Face Sud, nous avons suivi la Faja de las Flores, puis gagné la Brèche de Rolland et le refuge des Sarradets. Le lendemain, c’est en Face Sud du Casque par un temps frais que des draperies calcaires nous ont mené sur la crête du Cirque. Nous avions, nous prenions, du temps alors nous descendu sur le petit plateau où débouche la cheminée souterraine du Casque. Il nous a fallu longtemps pour rencontrer l’orifice de la cheminée, le jeu était cocasse! Le lendemain, jour de fête entre amis dans la face Nord de la Tour. Itinéraire exceptionnel! Puis pour finir nous sommes redescendu vers Ordesa, pour rendre visite au Pilier du Printemps. Quatre jours d’une rare beauté!
La Face Nord de la Tour du marboré je l'avais parcouru à l'âge de 17 ans, je n'y étais jamais revenu. Il est bien possible qu'à cet âge là, enchevétré dans des 5,6,7 des + et des - (les a et les b venaient juste de naitre), la beauté de cet itinéraire, l'intelligence de son parcours et l'audace qui accompagnait alors leur créateur ne m'aient vraiment marqué. Ce coup ci ils m'ont chamboulé, enthousiasmé. A mon retour j'envoyais ces quelques mot à mon père
Cher Papa,
La Tour, je l’avais parcouru il ya 40 ans. je ne sais pas pour pourquoi, une erreur de jeunesse peut être, je n’y étais pas revenu. Hier j’y étais . Des cordées amies nous accompagnaient. Ce fut une très belle journée. Papa, j’ai, là, gouté ton audace. Cette insouciance dans le voyage sur la pierre dont je crois avoir hérité (dans la vie elle m’a fait parfois trébucher mais qu’importe) je l’ai hier admiré! Par ta passion transmise, je connais les plaisirs, les incertitudes, les peurs aussi, d’aller de l’avant dans une muraille inconnue. On approche pas toutes les murailles avec les mêmes sentiments. Quand le soleil dessine les reliefs, révèle les failles et chauffe la pierre, le jeu est déjà différent. L’austérité d’une face nord si haut perchée comme la Tour modifie les règles, elle peut bousculer bien des motivations, ton beau texte sur cette ascension en témoigne d’ailleurs. Le cheminement que vous avez découvert sur la paroi de la Tour est sublime. Il fallait la trouver cette traversée qui permet d’échapper à ce dièdre qui était près à vous avaler! Et puis, là haut, la montagne vous a autorisé qu’on la visite de l’intérieur ; comme si, après vous avoir rabroué a plusieurs reprises la Tour s’associait, par ce rare cadeaux de la nature, à cette si belle ascension. Enfin, si les sculptures de ce calcaire si pur ont participé à dessiner la voie, c’est surtout une histoire de cordée, de connivence , d’amitié qui a gagné la cime. Les derniers mots de ton récit célèbrent ce partage. Cette complicité, porté au stade de gémélité pour vous si souvent, je la comprends si bien.
Merci, Papa
El Viaje
Il y a peu Stéphane, un ami guide en Oisans, me parlait de la tristesse qu’il éprouvait à voir les montagnes qu’il aime s’écrouler peu à peu et du danger qu’il en résultait pour les approcher. J’ai souvent pensé cet été à cet attachement que l’on pouvait éprouver pour un massif, une cime. Ma rencontre avec l’Ossau c’était il y a quarante deux ans et je peux dire qu’entre nous le courant est vite passé. Depuis l’insouciante adolescence, accompagnée parfois d’une belle étoile, aux attentions qu’un guide peut avoir quand il va de compagnie, l’Ossau accompagne ma vie passionnée
par la pierre. Cette convivialité, nos retrouvailles au Col de Pombie quand les murailles s’habillent de sombre et que l’ombre bicéphale se dessine dans le val d’Arrius, je l’attends toujours avec impatience, je viens la chercher et quand il m’arrive de partager de nouveaux chemins pour la retrouver, notre vieille complicité se rit du bonheur de ces instants suspendus.
J’aime les montagnes habitées. A l’Ossau, au pied de la grande muraille dorée, dans la maison qui abrite pour un soir les visiteurs venus le rencontrer, je viens retrouver cette humanité précieuse que cajolent de belles personnes.
Cet éternel pèlerinage aux sources de ma passion cherche encore dans les dessins de la muraille. Ces jours ci avec Thomas et Léon, un chemin s’est offert. Il aura fallu longtemps pour en trouver l’accès. Ce voyage est une histoire de haute fidélité.
Printemps Été 2022, de nouveaux cheminements
Alegria à la Foratata
Xavier connait bien la Peña foratata. On peut faire confiance à son oeil, il sait trouver les beaux passages. Avec Irené, nous avons tous les trois gouté de bons moments.
Une Lumière sur la Place au Boué
Bathilde Carrafancq était une belle dame. Elle avait l'accueil et la bienveillance ancrées dans le coeur. Son sourire magnifique, son humour distillé avec particimonie, j'aimais les rencontrer. À Lescun, elle était une lumière sur la place.
Pombi Bop a Lula à l'Ossau
Il faut regarder maintenant longtemps la Muraille de Pombie, pour y déceler un cheminement à créer. a ce jeu où la perceuse n'a pas sa place, nos tentatives rencontrent les murs lisses ou le manque de témérité pour s'engager... Mais ce jour là, avec Rémi, le voyage nous a offert de belles surprises.
Les Prémices de la Chute au Pic d'Hanas
Avec Rémi nous avions tous les deux observé cette petite paroi. Certes, elle ne paraissait pas bien grande mais sa couleur, un gris de cendre invitant les sculptures et sa situation de belvédère exceptionnel sur les Aiguilles d'Ansabère étaient largement suffisant pour nous inciter à lui rendre visite. La petite nous a occupé une longue journée et ... comblé!
Croire aux Fauves au Pic de la Salbou
Je regardais cette depuis une quarantaine d'années. On la voit bien depuis l'Aberouat, le regard trop tourné vers Ansabère on oublie de l'observer de Lamary. Un brouillard humide nous a accompagné pendant notre approche. Du plateau de Lazerque, nous suivant des sentes d'isard, elle traversent des balcons contournent des aiguilles. au pied de la face, il faut attendre que le rideau se lève. Une bien belle voie va bientôt s'offrir à nous.
En Avant la Musique au Pic d'Hanas
Le petit pic de rien du tout qui nous avait tant réjoui il y peu nous a offert là, le Must!
Zorionak aux Tourelles
Parcourir le bois de Lazerque c'est voyager dans une fable où les arbres se tiennent la main et quand ils s'éloignent l'un de l'autre c'est la pierre qui d'un pas lourd impose sa présence. ce jour là un Basque, un Catalan et un Béarnais d'adoption ont su trouver un chemin pour s'élever au dessus de la hêtraie.
Face Nord de Pène Blanque à Troumouse
J'avais parcouru cette voie en 1980, j'avais 16 ans avec François, mon cousin du même age. 42 ans plus tard, mes souvenir étaient très floues. Je me souvenais que nos EBs, on partait en chaussons de la voiture avaient eu du mal à mordre la neige du névé qui nous séparait de la muraille. L'idée d'Aitor que nous allions de vcompagnie faire cette voie me plaisait bien. C'était notre première rencontre. Aitor aime les voies sauvages et le rocher délicat est pour lui juste un qualificatif pas un répulsif.
Cette voie est une belle aventure, un voyage dans une grande face. La grande rampe qui mène à la vire sans être difficile demande de l'attention, de l'observation. Plus haut, l'escalade est franchement belle, astucieuse.
Taghia, Atlas marocain, mai 2022
je n'étais pas retourné à Taghia depuis trois ans. C'est en longeant au couchant l'enfilade des clochets de l'Aroudane, c'est en descendant sur Agoudim que j'ai vraiment senti que cette terre m'avait manqué.
L'energie de Sadiya , l'embrassade d'Hamed, les éclats de rire d'Aicha, je les retrouvais là, tandis que mes compagnons de voyage se laissait déjà envouter par les cahrme du lieu. Au rythme de l'âne nous sommes montés là haut à Taghia. Grand mère et grand père réjouies, Fatima et Said retrouvent la joie d'accueillir, leur gîte reprend vie. Les grimpeurs sont de retour, l'envoutement pour eux est intact, le printemps sublime.
Exploration Saoudienne
Atayek, l'ami bédouin, sans qui aujourd'hui Les murailles du Wadi Rum ne seraient que de belles pierres, nous en avait parlé. De l'autre coté de la frontière , en Arabie Saoudite il y a de très beau coin et de belles parois à découvrir. Car si il ne grimpe pas, Atayek a compris les murailles qui nous attirent.
Cet or noir, les murailles sombres où la pierre et ses sculptures invitent à grimper. Avec Naif et son plaisir d'être dans le désert, avec Marmoud et ses cheminements secrets dans les labyrinthes de grès, le voyage était parfait
Nouvelles voies à Wadi Rum novembre 2021
Nos clients sont repartis. Avec Rémi Laborde et Stéphane Marigot nous sommes pressés d’aller à la rencontre de ces cheminements imaginés il y a deux lors de notre précédents voyages. Nous avions passés du temps en face nord du Jebel Khazali en ouvrant Zalabia et Au Grès du Vent. De grandes dalles sombres et un beau pilier méritaient une visite nous n’avons pas été déçus. Vers Abu Aina, Rémi avait imaginé un cheminement qui se jouait d’extravagants balcons de gargouilles diablotines. Au fil de l’ascension, nous étions en bonne place pour suivre une ligne parfaite à droite de Lion Heart.
Rum est un éden, un inépuisable terrain de jeu. Atayek est à nos petit soins; au levé du jour il nous accompagne vers nos projets, le soir il est là pour nous ramener. Il nous mène loin de Rum à la recherche du mur providentiel. Nous repartons avec de nouveaux projets pour rêver et le souvenir de ces beaux itinéraires réalisés.
Wadi Rum en Jordanie novembre 2021
Ces deux dernières années Rum m’avait manqué. Je l’ai ressenti avec force quand nous sommes arrivés au petit matin dans le village encore endormi. Déjà, Josiane, Alain et Marie avec qui je vais partager cette semaine s’extasient sur la beauté des lieux. Je les conduirais sur ces montagnes de sable que j’aime tant. Nous irons dans le désert, là où la vie est discrète, là où des buissons fragiles arrachent leur vie à l’imperceptible humidité du matin. Nous allons jouer avec ce grès sculpté par le sable et les vents, nous allons nous perdre, nous retrouver dans ces labyrhintes de dômes, ces canyons sans issues, sans logique… avec toujours depuis tant d’années maintenant la bienveillance, la gentilles et la disponibilités de nos hôtes Atayek, Amina, leur enfants. Au moment du départ, à la fin du voyage, l’envie de revenir s’installe déjà dans nos tripes.
juin 2021
Petite Aiguille d'Ansabère,
Face Sud
Voie Montaner.Vicente
Si les Aiguilles d'Ansabère jouent un rôle discrêt dans l'immense arêne de sommets qui dessinent le Cirque de Lescun, elles n'en sont pas moins le motif le plus éloquent. C'est en traversant des pâtures, de sombres hêtraies que là haut ,en partageant un café matinal avec Marcel, le berger d'Ansabe, nous découvrons la Face Sud de la Petite Aiguille.
La voie Montaner Vicente est une belle voie qui permet de profiter de l'ambiance exceptionnelle de cette flèche calcaire dans des difficultés raisonnables.
juin 2021
La Sud Est à l'Ossau
Ce voyage dans la Muraille de Pombie est une ode à la pierre, un festival d'escalade. Son cheminement est astucieux, complexe. En mai 1953, André Armengaud et Jean Ravier avaient su trouver la ligne de faiblesse dans cette belle paroi d'andésite dorée. L'escalade y est homogène, soutenue dans le V/V+. J'ai toujours un grand plaisir à la gravir et à la faire découvrir.
En ce début d'été, ce fut un beau voyage avec Anaïs et Antoine.
Photos :
Anaïs ATELIER CAUMES Objectif couleur.fr
Christian Ravier
mai 2021
Voyage au Verdon
j'ai découvert le Verdon il y a 40 ans. Avec François, mon cousin, nous nous lancions fébriles et motivés dans ces voies que nous avions révé. au fil des ans , le voyage au Verdon devint une tradition. Ce printemps, j'ai retrouvé cette pierre inestimable. En bande, nous avons cotoyé ce vide et ces moments de doux partage
2 mars 2021
Voyage glacé dans le Briançonnais
depuis début janvier les cascades du Briançonnais avaient pris formes. depuis plusieurs années elles n'avaient pas été aussi bien glacées. De beaux placages adhéraient à la pierre, les grandes épées de la Face Nord de Gramusat se laissaient enfin approcher. je tentais de convaincre des clients de m'accompagner. Le projet pris forme pour mi-fevrier. Paul, Régis et Rémi seraient du voyage. Je scrutais les conditions, les réalisations des visiteurs du jour dans les vallons de Fressinières,Ceillac, Les Orres ou le Val d'Escreins. la semaine avant notre départ, la température montait, le sable du désert allait contrarier le gel. Les cascades perdaient de leur superbe. je restais optimiste, là bas le potentiel est vaste. Quand nous arrivons le froid est revenu, au petit matin il fait - 15 au fond du vallon de Fressinières... Nous allons nous régaler. Rémi ne pourra pas nous rejoindre. avec Paul et Régis nous nous levons tôt pour être à l'abris des foules, à Ceillac notre arrivée très matinale nous permet de parcourir les Y, Vermicelle, Sombre Heros et les Formes du Chaos dans la journée sans être géné apr d'autres cordées. Au fond de Fressinières nous sommes longtemps seuls dans les draperies d'Impatiences ou dans Ice Pocalyspe. Nous regardons d'en haut les jeunes des équipes CAF gagner le pied des cascades du Val d'Escreins. Le dernier jour, aux Orres, une cordées nous a devancée... à la frontale.
Depuis quelques années, je goute un malin plaisir à grimper au cours d'un séjour hivernal, au soleil et en tee-shirt sur l'exceptionnel rocher de la paroi du Ponteil. Ce constraste est savoureux.
7 février 2021
Retrouver les dalles les buis de la Mâture est toujours un plaisir. C'est là que j'ai appris que la pierre n'était pas de marbre, qu'il fallait l'apprivoiser. ces jours ci en compagnie de François et Philippe nous y etions, il y faisait bon.
Premiers Voyages
Fin octobre 1980.Une nuit de brouillard, de pluie fine et tenace enveloppe Bedous, à cette heure ci village fantôme. Nous avons François et moi quitté Bordeaux ce vendredi après l'école. Pierre, mon oncle, nous a laissé à la sortie de la ville et le pouce tendu vers le Sud, de voiture en voiture, nous sommes enfin arrivés en Vallée d'Aspe. Trempés, fatigués nous traversons la rue principale, attentif au moindre bruit de moteur, au véhicule qui nous déposera enfin à Etsaut. Une lueur de phare se dessine ; la perspective que bientôt nous serons au sec, au chaud, nous sort de notre torpeur et le pouce alerte à nouveau tendu vers l'Espagne nous attendons notre précieux chauffeur. C'est un fourgon bleu nuit avec une verrue sur le toit qui s'arrête à nos cotés… Les gendarmes. Pour nous l'objectif est clair ; bâillonnant pour un temps notre aversion héréditaire pour toute force de l'ordre , il faut à tout prix nous mettre à l'abris dans ce véhicule salutaire. Énoncées sur un ton sévère quelques questions nous sont posées… Deux gamins de 16 ans qui errent à une heure du mat, sous la pluie, sur une route fut-elle nationale et transfrontalière méritent, selon nos possibles futurs compagnons de route, une explication. Dans le fourgon, les rôles se sont vite distribués : le "méchant" nous regarde en nous faisant les gros yeux destinés certainement à des parents négligeant qui laissent errer leur mômes, dans le froid, la nuit et la pluie. Le second, donc "le gentil", fait de l'escalade… l'affaire est dans la poche! c'est donc en panier à salade que nous entrons tard dans la nuit dans ce temple de l'escalade qu'est déjà pour nous la Vallée d'Aspe.
Ce sont deux rencontres déterminantes qui nous ont attirées ici. celle d'Éric Pététin, rencontré l'été précédent à l'Ossau. Amoureux de la Vallée d'Aspe, il y a été objecteur insoumis pendant deux ans chez des paysans. Il compte s'établir à Etsaut pour tenir "le Randonneur", le café du village. Il nous a invité chez lui pour découvrir les falaises aspoises toutes récentes. L'artisan principal de ces nouveaux horizons est Erik Boileau avec qui nous lions connaissance à la Palud sur Verdon. Erik vient de faire Caca Boudin, itinéraire mythique des années 80, en faisant peu de points d'aide. Béats d'admiration, nous écoutons ce personnage fantasque et jovial nous vanter les trésors des falaises aspoises. Déjà, l'École Buissonnière, les Doigts de Fées, Vénus ou l'Iliade se gravent comme projets plus ou moins lointains.
Ainsi, notre dernière année de scolarité est rythmée par des aller-retour entre Bordeaux, la Vallée d'Aspe et quelques escapade au Verdon.
À Etsaut, Eric nous accueille avec toujours beaucoup de chaleur et d'enthousiasme dans son appartement au dessus du café. Nous y sommes chez nous. Le Randonneur est le QG des grimpeurs en Vallée d'Aspe. Au début des années 80, c'est ici qu'est née l'escalade dite libre sur le versant nord des Pyrénées. Avant de découvrir et d'équiper de nouvelles falaises plus près de chez eux, les grimpeurs pyrénéens se retrouvent nombreux en Vallée d'Aspe. Ici, Érik Boileau révèle en maniant le tamponnoir plus vite que son ombre, les possibilités qu'offrent les dalles de la Mâture, le grand mur de la falaise d'Urdos. Son énergie suscite des émules ; Éric Pététin, Jean Louis Hourcadette, Pierre Puiseux ou Alain Darteyron, pour ne citer qu'eux, repèrent, nettoient et ouvrent dalles et fissures.
Avec François, nous approchons avec timidité les oeuvres de Boileau ; le célèbre passage de la chainette (passage clé de la 2ème longueur) de l'École Buissonnière nous résiste longtemps et nous regardons Les Doigts de Fée en gardant, pour l'instant, nos distances. L'Iliade, à Urdos, est une voie majeure ; le passage obligatoire de la première longueur, un pied-main redoutable, nous inflige quelques voyages dans les airs plus ou moins douloureux. Ici ou ailleurs, nous volons avec une décontraction que je regrette parfois d'avoir perdu aujourd'hui.
L'escalade à la Mâture, s'apprend lentement, elle est exigeante ; ses adhérences sur un rocher qui ne l'est pas vraiment en appelle parfois à de bizarres contorsions. En ces temps là, l'escalade est un terme qui se suffit à lui même ; celui de terrain d'aventure aurait fait rire. On fait du "trad" sans le savoir… Quelle insouciance!
Au Randonneur, grimpeurs et valléens se croisent et apprennent à se connaitre… lentement, trop lentement parfois. Il y règne une ambiance festive ; si le zinc du petit café pouvait parler, il conterait non sans émoi et empreint d'une certaine nostalgie les soirées épiques où parfois tard dans la nuit de la bière s'épanchait sur les salopettes de peintre.
Avec François, le jour de la mort de Brassens, nous équipons La Plus Conne à Urdos, notre première voie. Érik Boileau réalise par deux fois Vénus en solo intégral ; plus tard c'est Serge Castéran qui gravit l'Iliade dans un style aussi dépouillé et avec cette discrétion qui le caractérise. A la Mâture, en exceptionnel virtuose de la dalle fine, Michel Casagrande libère Les Doigts de Fée, Clitorisque, la Clé des Champs. En 1981, Érik Boileau équipe, sans en réaliser l'ascension, les Copains d'Abord. C'est une invitation ; un an plus tard personne n'a encore réalisé "les Copains". Résigné, mais surtout motivé Érik finit par en faire l'ascension : exposition et difficulté sont au rendez-vous dans cette voie magnifique.
Au Randonneur, un livre d'or alimente les polémiques, les fabrique, les distille ; dans ses pages la plume de Bunny est toujours lue et attendue. Les mots accompagnent la pierre. Ils sont inspirés par de douces rencontres, des paradis artificiels, des révoltes, les paroles de Brassens ou Gainsbourg ; baptisées les voies ne sont plus muettes ; elles racontent la naissance d'une falaise.
J'avais tout juste 18 ans; de Bordeaux à la Vallée d'Aspe je changeais de port d'attache. La Mâture était un endroit idéal pour hisser les voiles et … Larguer les amarres.
Texte écrit pour le topo sur les falaises de la Vallée d’Aspe édité et réalisé par la Maison de la Montagne à Pau en 2012
20 janvier 2021
Un beau cadeau d'Eli
Eli Azurmendi est peintre. a san sebastian dans son atelier, on voyage ; on croise des portraits ciselés par l'âge, par le soleil et le froid. on s'évade en Antartique, on s'élance avec des gamins en looping sur les murs des cités...Puis on part à la verticale sur ces topos où la ligne sait se faire discrête pour laisser les couleurs et l'ambiance en maitre de scène.
Le site d'Éli Azurmendi
5 décembre 2020
San Gervas : Casa Xep
Une escapade salvatrice en Catalogne; retrouver Martin, et Oriol et ceux de Taüll.Là haut , il fallait marcher sur la terre durcit par le gel et basculer derrière la crête là où la pierre regarde le Sud.San Gervas n'en finit pas de révéler ses joyaux
Telecharger le topo : ici
Retour aux Orgues
Retour aux Orgues, cet automne ; celles du Boué où Philippe Barthez avait commencé une voie il y a bien longtemps... Celle ci est aujourd'hui squattée d'une rafale de goujons qui nous incite à regarder ailleurs vers un pilier de belles formes. Puis les habits de chercheurs de murailles sont à nouveaux enfilés quand avec Rémi et Xavier nous longeons en tout sens les murs au dessus de la cabane puis bientôt vers le Mail d'Eygarri, l'Oueillarisse. Nous trouvons là notre appétit comblé dans un miroir au cheminement intense... En bas Philippe écrit ses premières images... Enfin l'Oueillarisse est une belle surprise, tout en vagues de belles pierres.
Films de Rémi
Prises pour Cible : ici
Floutage de Gueule : ici
Voyage en Grèce cet automne
un beau voyage en compagnie de Josiane, Alain et Pascal dans les Météores et à Varasova
Pepito à San Gervas
San Gervas est une paroi discrête. Une piste chaotique s'en approche, une sente incite à en gagner la cime pour trouver le canal de la Maroma qui permet de longer enfin la base des belles murailles. En ces temps d'ambiance masquée, je ne rêve que de nature, d'errances... et quand elles sont entre amis elles cotoient les délices... comme la pierre a pu nous en offrir dans Pepito!
Telecharger le topo : ici
Bingo à Riglos
Au printemps 2001, avec Joan Carles Grisu nous avions passé 2 jours dans cette petite face du Circo de Verano pour découvrir Kalachakra de Roca. Sur la droite de notre cheminement, un intimidant champs de galets laissait rêveur. c'est là qu'avec Rémi Laborde nous nous sommes immergés dans cette ambiance si particulière que peut être l'ouverture d'une voie à Riglos où l'audace et la raison sont en perpetuelle confrontation. Une belle histoire, une belle voie!
telecharger le topo : ici
Arête Salenques Tempêtes
Du col des Salenques jusqu'au sommet de l'Aneto, cette arête est une longue et belle course vers le point culminant des Pyrénées. deux jours dans un univer de granite avec Jean François Males.
Les bons tuyaux des Orgues
Deux mois étranges… Souvent à tourner comme un lion en cage… Je m’étais fait des plans confinés, écrire, trier des photos, avancer sur un projet de topo des Aiguilles d’Ansabère… Mais infantilisé, incarcéré par une autorité qui allait tenter de me convaincre que la solidarité était de rester chez moi pendant que des secouristes allaient se livrer, en montagne, à des chasses à l’homme sans merci pour traquer quelques solitaires partis prendre l’air, ma colère allait dévorer toute inspiration.
La montagne est un refuge, une planque; elle est dans l’histoire la chance des contestataires, le salut des opprimés… c’est dans les grottes, sous les pierres plates que sont nées des utopies qui ont bousculées les pouvoirs.Sous une bien cynique mascarade sanitaire, les manoeuvres des petits soldats des PGHM et autres gardes assermentés augurent de sombres futurs d’une montagne sous haute surveillance.
C’est en Aragon que j’aime à gouter aux prémices du printemps, c’est là que j’aime trouver la muraille où nous pourrons imaginer notre chemin. Mais ce printemps, les barrières frontalières vont rester fermées.
Au début des années 90, j’habitais à Lescun. J’avais pour jardin un cirque exceptionnel. Je passais du temps sur les flancs des Aiguilles d’Ansabères, j’arpentais les Orgues entre l’Abérouat et le Pas d’Azun à la recherche de la ligne idéale… Nous nous en étions parfois approchés.
Le rocher qui dresse les Orgues est une affaire sensible. Il est difficile, de loin, d’évaluer la fracture de la pierre… Si des fissures entaillent les dalles où de fines vagues jouent avec les ombres, il est aussi des constructions fragiles où la sensation que le grimpeur tient la montagne en appelle aux plus fines équilibres.
J’ai pendant ces 20 dernières années regardé les Orgues de loin. Je continuais de les observer. Avant des les retrouver.
La cabane de la Cure est un lieu idéal pour contempler les Orgues. Philippe, mon cousin en a fait son lieu de villégiature. Il y passe du temps à lire, sculpter et regarder la nature danser aux mélodies de sa guitare. C’est là qu’avec Rémi, Léon , Vincent et Xavier nous avons débuté ces petits voyages qui tout au long de ce printemps vont nous mener de cabanes en cabanes à découvrir ce que les murailles des Orgues n’avaient pas encore offerts aux jeux du Cirque. De ce florilège de caractères, d’émotions, de beauté il y eu bien sur, on en attendait pas moins, un point d’orgue mais l’un dans l’autre, c’est une évidence les Orgues de Lescun nous ont offert de bons tuyaux.
Au sommet, les pins à crochets se cabrent en danse immobile sur une scène de roc et d’abime, la musique des Orgues siffle par les brèches, les failles. On aimerait connaitre là le temps du repos et de la contemplation mais les tambours du ciel invitent à retrouver la Hache d’Ardinet, l’entaille du retour. L’heure de la quiétude nous la rencontrerons plus bas, à la cabane d’Ardinet, où trempés par l’orage nous savourerons l’accueil de la petite famille de bergers qui vit ici l’été.
Plus tard, c’est la halte à Lescun, la bière avec François, l’ami, le saltimbanque du Cirque. En jouant avec l’air et la pierre (et bien-sur irrémédiablement parfois avec le feu), avec l’eau et l’aquarelle pour complices, mieux que personne il a su en apprivoiser les éléments. Cette dualité, François la conte, la partage et alors les rires déchirent les brumes.
Topos des Orgues : ici
Ciao Bedos
Couloir Pombie Suzon (fevrier 2020)
Cette course splendide au coeur même du massif de l'Ossau, je l'avais parcouru à plusieurs reprises. Je n'y étais pas allé depuis longtemps. Cette année avec Pascal Ravier nous avons remonté le couloir dans des conditions exceptionnelles. Il fut parcouru pour la première fois avec pas mal d'audace par Hervé Butel en mars 1966 (voir couverture de la revue Altitude)
Le Lion de Tafraoute (Maroc, Anti-Atlas) : ICI
12 2019 Voyage en Crête
Un beau voyage en Crête en compagnie de Manu Ibarra et Rémi Laborde. Là bas, des gorges naissent aux coeurs de plateaux où poussent des pierres et gagent la mer. Nous y avons trouvé de belles petites parois parfaitement adaptées aux rythmes des rencontres, du café sur la place Zakros.
Diaporama Topos Le petit film de Rémi
11 2019 Wadi Rum cet automne
En 1995, je découvrais Wadi Rum. Mon attachement pour ce coin fut immédiat. depuis, un pélerinage annuel en ces lieux, que ce soit en professionnel ou en amateur est devenu presque indispensable à mon équilibre. Cet automne, après avoir passé une semaine très conviviale avec six personnes et les guides Simon Destombes et Jean Annequin, nous sommes retrouvés avec rémi Laborde et Stephane marigot pour jouer aux dénicheurs de murailles. Bingo! pour deux nouvelles très belles voies en face nord du Khazali. Zalabia remonte sur 300mètres un extraordinnaire champs de Tafonis tandis que l'on trouve dans au Grès du Vent l'une des plus belles fissure du wadi rum... Un trait de scie dans une dalle parfaite.
Un grand merci à Atayek et Ali pour leur accueil.
Prochain départ en fevrier 2020
06 2019 Turquie, voyage dans l'Aladaglar
Au coeur de l'immense chaine du Taurus, non loin des cheminées de fées de Capadocce, le massif de l'Aladaglar est un foisonnement de parois calcaire. Zeynep et Recep un couple de grimpeurs passionné ont quitté Istambul il y a quelques années pour s'installer dans le coin. Tout près du village de Camardie, ils ont construit de très beau petit bungalow et leur gite est un agréable camp de base. Coté passion, ils ont ouvert plus de 300 longueurs sur les falaises environnantes. Voies sportives, grandes voies, cheminement vers les sommets alentour... il y en a pour tous.
Retrouvez des images sur de précédents voyages dans l'Aladaglar et dans le Dédégol
L'Amesfrane, La Cathédrale des Rochers
J'ai regardé longtemps cette montagne; elle croisait ma route vers Taghia. Certains volaieent depuis son sommet mais personne n'était encore allé s'aventurer dans son incroyable face nord. Ce fut une très belle histoire vécut en compagnie de Rémi Laborde
Diaporama Le Topo d'Eli Azurmendi Le Récit Film de Rémi Laborde